Les possibilités de tricher diminuent rapidement pour les «délinquants» qui perturbent le jeu et l’économie virtuelle du monde en ligne, disent les experts.
De plus en plus de créateurs de jeux de tir à la première personne et de jeux MMOG (Massively Multiplayer Online Games ou en français, jeux massivement multijoueurs en ligne) ont recours à des compagnies à l’externe pour enrayer le fléau des combattants virtuels qui trichent pour gagner.
«Nous faisions ce que nous pouvions pour bloquer les programmes de triche mis au point par les voyous de ce monde pour gagner à tout prix au jeu Quake III», explique Todd Hollenshead, PDG de id Software, un développeur indépendant de jeux pour l’éditeur Activision.
Juste avant le lancement de Return to Castle Wolfenstein en 2002, id Software a finalement réalisé que «la bataille était perdue d’avance», se rappelle Hollenshead.
id Software a décidé de sous-traiter cet aspect du développement en se tournant vers une compagnie de programmes anti-tricherie, Even Balance, pour employer son logiciel PunkBuster. Quatre années plus tard, id Software intègre PunkBuster à tous ses jeux. D’autres créateurs et éditeurs de jeux MMOG ont recours aux produits de Even Balance pour combattre les tricheurs sur leurs serveurs.
Des compagnies comme Sony s’attaquent au fléau à l'aide de produits maison. Développeurs et éditeurs sont aussi d’avis que les joueurs eux-mêmes ont un rôle important à jouer pour permettre de bloquer les tentatives des tricheurs.
«Nous nous fions beaucoup sur les cas de tricherie rapportés par notre bassin d’utilisateurs pour éliminer ces problèmes», précise à ce sujet Chris Kramer, porte-parole de Sony Online Entertainment.
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